Et bien comme vous pouvez le contater avec le titre d'aujourd'hui, cette journée sera dédiée au transport. Après une autre bonne et chaude nuit de sommeil (on devait dormir la fenêtre fermée et ça devenait un vrai four) et un bon déjeuner, on edt prêt à entamer la première partie de notre route.
On se rend donc au terminal de bus et en moins de 10 minutes, on est à bord d'un minibus en direction de Tunja (7000 COP/pers). Le bus est complet et le chauffeur est un vrai casse-cou. Ici, les lignes doubles ça veut rien dire. On est constamment dans des descentes, des montées et des courbes et on dépasse les lambineux sans arrêt. On arrive à Tunja vers 9h30. Dès notre arrivée au terminus, on est pris en charge par un rabatteur qui nous amène au comptoir d'une compagnie qui va à San Gil. On demande le prix, et comme on hésite et qu'on s'éloigne, on nous fait immédiatement un rabais. On demande à une autre agence mais on choisira finalement la cie Omega (30000 COP/pers), car le bus pour San Gil est de grand format au lieu d'être un minibus. Au départ le bus n'est pas plein et il y a au moins 2 autres couples d'étranger à bord. On est à bord d'un bus direct mais ici ça veut dire qu'on s'arrête à toutes les villes pour prendre ou débarquer des passagers. On part de Tunja vers 10h30 et encore une fois on emprunte une route tortueuse, parfois au fond d'une vallée, d'autres fois à flanc de montagnes. Les paysages sont magnifiques, et on constate qu'ici tout est vert et c'est pas l'eau qui manque dans les rivières.
On est presque arrivé à San Gil (on est à 15 minutes ! ) lorsque le chauffeur décide de prendre la pause diner, il est rendu 14h45 et on repartira vers 15h30 sans avoir mangé, il y a seulement de la soupe et ici on crève de chaleur, on est vraiment pas dans le "mood", on a juste hâte darriver. Incroyable le changement de température entre Bogota et San Gil, l'altitude ça fait toute la différence.
On arrive au terminal de San Gil vers 16hr et on se rend au guichet de "Expreso Brasilia" pour acheter les billets pour Santa Marta dans 4 jours (bus de nuit, 12 heures de route/ 70000 COP/pers). Pour le dernier trajet de bus qui nous mènera à Barichara, on constate que celui-ci part maintenant de ce terminal donc plus besoin de se rendre en taxi au terminal "Barichara" situé de l'autre côté du pont. On part vers 16h15 du 1ier terminal et on repart du 2ième vers 16h30, le bus est rempli de colombien et d'au moins 7 étrangers. À l'arrivée, nous avons fait la connaissance d'un jeune allemand qui voyage seul et ne parle pas un mot d'espagnol. Mettons qu'il s'est fait un peu avoir lors de ses achats de billet de bus et on l'aide à se rendre à Barichara.
On arrive enfin à Barichara (département de Santander) vers 17h00, on est bien content. On aura mis 8hr30 pour parcourir les 190 km qui nous séparent de Villa de Leyva. Cette ville fondée en 1705 est située à 1336 mètres d'altitude. Les rues sont ici pavées de plaques de calcaire, les maisons sont en pisé (terre séché et paille) blanchies à la chaux et couvertes de toit en tuiles. Il n'y a presque pas de traffic (contrairement à Villa de Leyva), à première vue, je crois qu'on va beaucoup aimer cette ville.
On trouve facilement notre hôtel, c'est vraiment tranquille comme endroit. On semble être les seuls clients, notre chambre donne sur le patio à colonne qui s'ouvre sur le ciel, on va être bien ici. Encore une fois, on constate que le wifi fonctionne parfaitement bien, on "skype" même avec belle-maman comme si on était chez nous.
Après notre traditionnelle bière de fin de journée, on se met à la recherche d'un resto. La plupart sont fermés, on en trouve un qui nous inspire. On fait un très bon choix, de succulentes crêpes, copieuses et très gouteuses. Au retour à la chambre, on constate qu'il y a plus de restos ouverts maintenant, on devait être trop tôt.
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