Jardín - jour 2

Le 30 novembre 2018.

Il a mouillé toute la nuit, et encore ce matin, il pleut beaucoup avec quelques accalmies. Une chance qu'on a tout l'appart pour  nous. On prend notre temps pour déjeuner, on fait un peu d'internet (par contre pour avoir un bon signal, on doit aller dans le corridor !), on lit un peu, on prend ça relax.

Vers 11h45 ça semble vouloir se dégager, on se prépare vite fait, et on sort pour aller dîner. Comme on a pas trop faim, on se prend des "empenadas" faits maison,  les meilleurs qu'on a mangé. En passant près de la station de bus, on en profite pour acheter les billets pour aller à Riosucio demain. Il y a de bonne chance que le trajet se fasse en "chivas", selon ce qu'on a lu, ça promet d'être toute une expérience. De Riosucio, il paraîtrait qu'il y a un bus direct pour Salento. On revient à l'appart pour aller payer notre hôte et prendre la tablette qui pourra nous servir lors de notre marche vers le camino de Herrera, de l'autre côté du village.

Ça s'est pas mal dégagé, on prend le sentier, c'est entouré de fleurs et de plantes, c'est magnifique, on entend et voit beaucoup d'oiseaux mais impossible de les photographier. Le sentier de pierres devient vite un chemin où passent les autos, mais c'est quand-même assez tranquille. On arrive à la "Cascada del Amor", une très belle chute, surtout qu'il pleut assez souvent dans les montagnes, elle a sûrement pris de l'ampleur.

La route serpente et monte et on voit beaucoup de plantations de bananiers, et on voit aussi nos premières plantations de café.
Il y en a certaines avec des petits plants, où le grain de café est encore vert, plus loin on en voit d'autres avec des gros plants, où le grain est rouge.
On a la chance de voir quelques oiseaux, car il y a une maison où les propriétaires nourrissent les oiseaux avec un plateau de bananes. Pierre réussit à prendre quelques photos même si on est loin. On voit aussi un pic sur une fleur de bananier.

Comme le temps s'ennuage à nouveau, et qu'on est pas trop loin du 2ième téléphérique appelé "la Garrucha", on s'y rend pour voir s'il est ouvert, et on est agréablement surpris d'apprendre que nous pourrons le prendre à 3h30. On a une demi-heure à attendre, et il y a un petit bar à côté, parfait pour l'attente. La pluie se met de la partie, mais on est à l'abri et ça ne dure pas longtemps. En observant la nature, on voit le bel oiseau jaune sur un fil électrique et juste après on a la chance de voir un colibri sur une branche et il ne bouge pas, parfait pour la photo !

À l'heure prévue, on voit arriver la cabine du téléphérique ! Wow, tout un engin ! Il faut pas être nerveux, ça ne contient sûrement pas plus de 4 personnes, nous on est seulement les 2. On est comme dans une cage en métal, et la cabine est retenue par 2 câbles de chaque côté. On commence à descendre, pourvu que ça tienne ! On passe au-dessus des plantations de bananiers, et au-dessus du "rio Volcanes",  ça prend environ 3 minutes pour se rendre en bas, une super belle expérience !

On se rend sur la place pour faire comme les locaux, soit prendre un petit café,  c'est déjà plein de monde, les adultes aux tables, les enfants qui jouent,  on adore !
On fait notre premier achat (à part des aimants), soit un poncho, ce sera plus une décoration qu'un vêtement qu'on mettra !

Retour à l'appart pour la douche et la bière, puisqu'il s'est remis à pleuvoir !

Jardin - jour 1

Jeudi le 29 novembre 2018

On a encore une fois, on a très bien dormi. Faut dire que lorsqu'on recherche un chambre sur "booking" ou "airbnb", la tranquillité est un de nos premiers critères. À date, on a été chanceux, pas de grosse musique, de concerto de coq à 3 heures du matin, ou de chiens qui hurlent à la lune.

Comme on est les seuls clients de l'hôtel, on se croirait dans un immense appartement et on profite des installations pour se concocter un bon déjeuner. On quitte la chambre vers 9 heures, il fait un beau ciel bleu et la température est agréable (autour de 20).

Nous nous rendons aux "Cascada de la Escalera" par une petite route très agréable. Dans le guide du Routard, on conseille de prendre un guide mais en consultant internet, on voit que c'est assez simple à trouver. Les paysages sont magnifiques, on est entouré de petites montagnes verdoyantes, culminant entre 1700 et 2000 mètres. Il y a de petites fermes avec des vaches, des plantations de bananes, des champs de canne à sucre et lorsqu'on croise une "casa" celle-ci est toujours très fleurie. On arrive finalement à la cascade, c'est très beau. Il y quelques personnes qui arrivent après nous, une petite famille de colombiens qui se baigne tout habillé (ils gardent même leurs souliers de course 😁) et 2 touristes à cheval accompagné d'un guide.

En se fiant à l'application "Maps.me", on décide de revenir à Jardín en passant par le sentier qui mène au "Christo", qui est situé sur les hauteurs de la ville, et d'où on peut redescendre en ville avec un petit téléphérique. On suit une petite route jusqu'à ce que "Maps.me" nous indique un sentier passant à travers un champ et qu'on prend en passant dans l'ouverture d'une clôture barbelée. Ce sera une mauvaise idée car le champ est très boueux et humide puis arrivé au bout il n'y a pas d'ouverture pour passer à l'autre champ. On doit passer entre les barbelés, opération délicate qui se passe quand même bien. On s'en sortira finalement avec les souliers plein de boue. En fin de compte, on aurait du continuer sur la route et prendre le 2ième sentier mais c'est toujours aussi beau.

On arrive enfin au "Christo", il y a un petit resto où on se prend à boire. On relaxe en admirant la vue sur Jardín. On fait par la même occasion, la connaissance de 2 jeunes québécois (Marialine et Mathieu) qui ont quitté le Québec dans un petit van et qui compte se rendre en Patagonie. Ils ont déjà fait tout un trajet et on jase évidemment voyage, sont bien sympas. Pour le retour en ville, on fera le trajet à pied car le téléphérique ne fonctionne pas en basse saison. Pour dîner, on se trouve un resto "tipico", soupe, plat de poulet avec accompagnement et jus pour 4$. Délicieux et pas cher.

En passant près de l'église, on voit un "pick-up" stationné dans l'église. En s'approchant on constate qu'il sont en train d'installer une statue de la vierge dans la boite arrière. On nous dit que la statue représente la patronne de la ville et que d'ici au 7 décembre, à 18h, on va faire un tour de la ville avec la statue. Ça débute ce soir, on va y être.

En fin de journée, on se rend au Parque de Rocas. C'est en fait, une madame colombienne qui attire (en les nourrissant) sur sa propriété une sorte d'oiseau bizarre (Gallito de Rocas). Ils sont assez nombreux et bruyants, d'une belle couleur rouge mais avec une tête vraiment étrange. On voit aussi des colibris, mais contrairement aux "Rocas", qui sont très photogénique, impossible de prendre en photo les colibris.

Il est rendu 17h, on revient rapidement à la chambre, on voit plein de gens qui se dirigent déjà vers l'église. On prend une douche rapide et retour au centre pour assister à la procession. Vers 18h, on voit le "pick-up" et la Vierge quitter l'enceinte de l'église, il n'y a pas personne en vue. On attend en face de l'église en sirotant une bière. On se demande où tout le monde est passé quand on entend au loin le son d'une orchestre. Tout se passe vite, les fidèles arrivent en file et entrent directement dans l'église suivi du "pick-up" et de la Vierge qui entre dans l'enceinte de l'église. Et hop, la messe peut débuter, on présume que ça se passera de la même façon demain.

Pour souper, on mange un "Salchipapa" (frites et saucisses) dans un petit kiosque du "parque central".

Medellín- Jardín

Le 28 novembre 2018

On se réveille assez tôt ce matin, et comme c'est assez nuageux et un peu pluvieux, alors on décide de prendre le bus de 8h50 au lieu de celui de 13h, pour aller à Jardín.
On tente de finir ce qu'il nous reste pour déjeuner (oeufs, toasts, fromage, beurre d'arachide, jus , café et yogourt), on va être bon pour un bout.

On prend un taxi uber pour se rendre à la station,  cette fois-ci on s'est pas fait avoir !Dans le bus, nos sièges se trouve dans la dernière rangée, zut... ça brasse toujours plus, aucun autre siège de libre. C'est assez long sortir de Medellín, et après on prend une route de montagnes, mais en asphalte, là on commence sérieusement à se faire brasser, des fois on saute sur notre siège. Même si on a jamais le mal des transports, on commence à trouver ça assez intense, on mâche de la gomme !

Mais le pire reste à venir, on se retrouve sur une autre route de montagnes, mais cette fois-ci à  moitié démolie. Nos voisines nous expliquent que la route principale est fermée dû à des glissements de terrains. OMG! C'est toute une "ride", on se croirait dans une montagne russe. En plus, on a perdu environ 1 heure et tout le monde a envie de pipi (surtout Pierre, il était pus capable de se retenir, alors il a  fait ça dans une de nos bouteilles d'eau 🤣), mais impossible de s'arrêter avant le prochain village. Même si le paysage est beau, on est dans des montagnes et vallées verdoyantes, on peut pas vraiment en profiter.
Enfin après le village, on a repris un chemin mieux entretenu, mais ça brassait quand-même.

On est arrivé à Jardín vers 12h45, le village est vraiment joli, tout autour de la place il y a des petits bars et on en profite pour relaxer avant de se rendre à notre hôtel.
Il y a 4 chambres et une cuisine commune, et on semble être les seuls occupants. On fait un peu de lavage, et on dîne avec nos "restants".

Ici aussi c'est nuageux, et de temps en temps il pleut un peu et après c'est le soleil. On part à la découverte du petit village, vraiment mignon et coloré, et les gens sont très aimables. Tout autour, ce sont des montagnes à la végétation luxuriante. On voit et entend des oiseaux, ça semble être un paradis pour les fleurs et les oiseaux, demain on fera des marches aux environs.

On trouve un Mercado pour s'acheter ce qu'il nous faut pour déjeuner, et au retour à l'hôtel on a une bonne averse. On prend une bière avant d'aller souper.

On va au resto de pâtes fraîches qu'on avait vu cet après-midi, un vrai régal. Des pâtes sauce crémeuse au curry avec poulet et des pâtes bolognaises, les meilleures qu'on a mangé en Colombie ! C'est un nouveau resto, avec une partie hôtel et ils ont même une plantation de café. Le proprio nous prépare un café avec un siphon, toute une expérience, ça fait un café moins amer et moins fort, mais avec plus d'arôme. C'est du sérieux, il pèse l'eau (300g) ainsi que le café (20g) avec une balance de précision. L'eau est chauffé avec un réchaud à l'alcool, puis une fois monté dans la partie supérieure le café y est rajouté. Puis il continue de chauffer le ballon du bas puis le vide d'air aspire le café vers le bas en passant au travers du filtre. Ouf !

Les 3 étapes :

Le Wi-Fi est pas terrible ici, on risque d'avoir de la difficulté à faire notre blog, il faut aller dans le corridor...